Si tu suis un peu nos aventures il ne t’a pas échappé que nous avons fait une escapade en Corse en mai dernier. Durant ce voyage nous avons eu le plaisir d’être conviés à un blogtrip de deux jours aux côtés d’Elisa et Max (Bestjobers), Solène et Guillaume (My Little Road), Laurianne (Un pied dans les nuages), Céline (Je Papote) et Chris (tour-monde.fr). Nous allons donc te raconter notre première journée à la découverte de l’île de beauté, la Corse authentique !
[one_half] « Endemo a Ghisoni »
« La Corse est magnifique, mais elle se mérite ! »
À table ![/one_half][one_half_last] Entre mer et montagne : l’étang d’Urbinu
Pour un voyage qui ne termine jamais
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« Endemo a Ghisoni »
Nous sommes partis au petit matin d’Ajaccio. Après 3 jours de salon intense, nous allions enfin entrer dans le vif du sujet et découvrir que la Corse a bien plus à offrir qu’il peut y sembler de prime abord. Notre premier arrêt s’est fait dans le petit village de Ghisoni. Un lieu charmant, à l’abri de l’agitation de la ville, perdu au milieu des montagnes. Alors que nous nous préparons à gravir les 500m de dénivelé, notre guide Stéphane nous convie à une petite visite de Ghisoni, qui semble figé dans le temps. Une vache traverse tranquillement la place du village pendant qu’il nous montre les fours à pains d’antan, les vieilles portes en bois et les bâtisses d’un autre âge. Et c’est de là que la balade pour certains (le calvaire pour d’autres) a commencé… Car si 500m de dénivelé sur route ne présente pas un réel challenge pour la plupart des gens présents ce jour-là, il en était tout autre pour notre pauvre Nath qui n’avait pas l’habitude de ce genre d’exercice. Heureusement cela ne nous a pas empêché de profiter du magnifique cadre que nous offrait la Costarella, cette route sinueuse au milieu d’une forêt relativement dense.
« La Corse est magnifique, mais elle se mérite ! »
Bon tu me diras, ce qu’il y a de bien en vélo quand on fait de belles montées, c’est qu’il y a fatalement de belles descentes par la suite… En effet nous avons donc laissé la route goudronnée pour nous aventurer sur un chemin de terre présentant de superbes descentes, pour qui aime un peu la vitesse. J’ai (Séb) donc pris un malin plaisir à laisser notre guide et une bonne partie du groupe prendre de l’avance afin de pouvoir me faire plaisir dans ces descentes sans risquer de gêner qui que ce soit. Les vibrations sur le guidon, les légères pertes d’adhérence mal contrôlées, les gros cailloux à éviter, le bruit de la chaîne secouée par la descente… Quel bonheur! Durant un instant j’ai à nouveau 15 ans et je dévale les pistes près de chez moi. Enfin, un instant seulement… Car le bouquet final, l’apothéose, la cerise sur le gâteau après toutes ces descentes ? Une montée abrupte, longue et décourageante. Au revoir les 15 ans, bonjour la trentaine et les quelques cartouches de cigarettes fumées depuis…
De son côté, Nath a fait une mauvaise chute dans une descente. Plus de peur que de mal heureusement mais cela lui a donné l’occasion de faire son baptême du sang et de remonter illico sur son vélo et finir, certes à son rythme, mais comme une guerrière 😋!
À table !
Après cette dernière montée qui m’a parue interminable, poussant un vélo qui semblait prendre 2 kilos à chaque pas, je me suis retrouvé le souffle littéralement coupé. Je ne pouvais pas croire ce que je voyais devant moi. Je savais qu’il était l’heure de manger, mais j’avais imaginé tout autre chose. Pas de boites de sardines et autres stars du pique-nique ici. Il a fallu quelques secondes à mon cerveau pour mettre en lien tous les éléments et me convaincre que j’étais bien ici, et non en plein délire de famine, perdu je ne sais où. Ce changement de paysage me donnait l’impression de m’être retrouvé en Suisse. Au loin, une massive chaîne de montagnes aux pics enneigés. Et devant moi, un plateau verdoyant, surplombant la vallée. Et c’est dans ce cadre, au coeur du Parc Naturel Régional de Corse, que s’offrait à nous une grande table finement décorée, d’une quinzaine de convives. Derrière la table, un feu contenu dans un amas de pierre servant de cuisinière artisanale avec de grosses casseroles alléchantes mijotant au- dessus. L’odeur du feu, celle des beignets de courgette, et du ragoût se mêlant parfaitement aux parfums naturels de la flore corse. Nous attendaient ici M. le Maire, Don-Marc Albertini, accompagné de membres de sa famille et de bergers locaux qui tiennent l’auberge Inzecca à Ghisoni que je t’invite vivement à visiter.
Et c’est tout ce petit monde qui s’est agité à l’arrivée de Nath. Plus proche du vilain bobo que de la méchante blessure, on a tout de même pu entendre s’écrier un de nos hôtes : « On a une blessée ! On a une blessée !». Et en l’espace d’une seconde, 7 ou 8 personnes s’occupaient déjà de sa main et de son avant-bras. Et c’est ainsi que M. Le Maire en personne désinfecta ses plaies avec de l’eau de vie et de l’huile essentielle d’Immortelle. Elle gagna ainsi notre première cicatrice de voyage (soyons réaliste, c’est nous, il y en aura d’autres) et une anecdote bien cool !
Entre mer et montagne : l’étang d’Urbinu
Après avoir dégusté un repas mémorable (je rêve encore souvent de ces fameux beignets de courgette), nous avons pris la direction de l’étang d’Urbinu, l’étang le plus profond de Corse. Il s’agit réellement d’un spot de toute beauté aux vertus apaisantes. Nous te recommandons par ailleurs de t’y rendre un peu avant le coucher du soleil afin de profiter de toutes les nuances de couleurs que peut offrir ce lieu, c’est vraiment splendide!
Nous avons également eu la chance de dîner au restaurant sobrement intitulé « Urbinu » situé juste sur l’étang du même nom. Avec sa terrasse construite sur l’eau, sa vue imprenable sur le coucher de soleil à l’autre bout de l’étang, ses moules à tomber et son vin blanc festif, nul doute que tu auras envie de t’y arrêter un petit moment. Et tout ça sans même parler de l’hospitalité du propriétaire du restaurant ! En effet nous avions pris pas mal de retard lors de la balade en VTT. Nos organisateurs, Emmanuel et Jean-Christophe, avaient donc demandé à ce que la soirée reste simple et que nous passions assez rapidement afin de ne pas arriver trop tard sur Bastia. En guise de simplicité nous avons eu le droit à plusieurs vin, des moules délicieuses en entrée, un poisson (moins maîtrisé que l’entrée mais copieux) ainsi que desserts cafés et digestifs. Et pour couronner le tout un petit récapitulatif de l’histoire de l’élevage des moules locales par le patron lui-même ! Forcément avec un tel programme nous n’avons pas eu envie de nous presser. Le vin et les moules aidant, nos organisateurs ont fait contre mauvaise fortune bon cœur et nous sommes repartis en direction de Bastia certes épuisés mais la tête remplie de nouveaux souvenirs délicieux.
Pour un voyage qui ne termine jamais
Arrivés à Bastia nous avons fait la découverte de notre hôtel pour la nuit qui était bien de circonstance, L’hôtel Les voyageurs. Un lieu réellement magnifique avec une forte identité. Pour cause chaque chambre bénéficie d’un thème qui lui est propre. On y trouvera des chambres aux thèmes variés tels que l’Asie (dans laquelle nous avons séjourné), Jules Verne, la Nature, le cinéma ou encore l’Afrique. Les couloirs sont tapissés de citations liées au voyage. Certains meubles, pourtant étincelants, semblent dater d’un autre âge comme ce magnifique globe terrestre disposé à côté de l’accueil. Et c’est tout l’établissement qui devient une invitation à la découverte, à l’exploration. Tu l’auras compris nous avons eu un véritable coup de cœur pour cet hôtel et nous savons désormais où nous passerons nos prochaines nuits sur Bastia.
Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec Corsica Ferries. Cependant, toutes les opinions exprimées ici nous sont propres.
Malicia
CAY LAURIANNE, pas Laurène :p Lol !
Et sinon merci pour ces beaux souvenirs, on va s’en refaire dans deux semaines hiiiiiii <3
voyageurssansfrontieres
Haha shit! Je suis trop habituée à Malicia :p
Yeah!!! On se revoit bientôt :p